A la Maison Blanche [The West Wing]
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 Chapitre 9 : Des cris et des larmes

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Breakisover

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MessageSujet: Chapitre 9 : Des cris et des larmes   Chapitre 9 : Des cris et des larmes EmptyLun 19 Fév à 18:57

Chapitre IX : Des cris et des larmes


Tandis qu’elle essayait pour la deuxième fois d’ouvrir les yeux, Gina Toscano sentait ses dernières forces la quitter. Le pire était arrivé. Et Simon n’avait rien pu faire. Simon. Il était mort, sans aucun doute. Gina se remémora brivement la dernière fois qu’elle avait parlé à son collègue et ami. « Fais attention surtout ! », l’avait-elle prévenu. « Tu me connais ! » avait répondu Simon, imperturbable. « Justement... ». Justement. Maintenant, Gina se trouvait bloqué sous une montagne de décombres et ne pouvait plus faire un geste. Dès que la première détonation avait retentit, son premier réflexe avait été de projeter le Président sur le sol, pour le protéger des éclats. Bon réflexe puisque Gina sentait la respiration de Jed Bartlet, toujours inconscient à ses côtés. Près d’elle, elle trouva également Charlie, qui ne semblait pas gravement blessé.
Charlie : Gina, est ce qu’il respire ?
Gina tenta de répondre, mais de violentes douleurs la tiraillaient. Elle se mit même à cracher du sang.
Charlie : Oh mon dieu, Gina ! Il faut absolument que tu ailles à l’hôpital !
Charlie avait raison, et la jeune femme entendait au loin les sirènes des ambulances. Et elle sentit des personnes s’agiter derrière elle. Charlie interpella un homme en blouse blanche qui s’approcha d’eux.
Charlie : Docteur, amenez-la, vite, elle crache du sang !
Le docteur examina rapidement Gina, il semblait lui aussi un peu déboussolé par les événements. La jeune femme leva les yeux vers Charlie. Des yeux pleins de larmes.
Gina : Ce n’est plus la peine, Charlie...
Charlie : Ca va aller, Gina, ils vont s’occuper de toi...
Gina : Prenez-le à ma place, il a plus de chance que moi...
Le docteur : De qui parlez-vous, mademoiselle ?
Gina : Le Président.
Gina désigna de la tête le corps allongé près d’elle. Le docteur eu un léger choc en découvrant Jed Bartlet, le visage et le corps en sang, respirant avec autant de difficultés. Il regarda tour à tour Gina et Charlie.
Le docteur : Vous êtes sur ?
Gina : Allez-y, il doit être sauvé.
Le docteur ne se fit pas prier plus que ça. Il interpella deux ambulanciers et un brancard vint chercher le Président. On entendit tout d’un coup résonner des cris, bientôt suivi des flashs des journalistes. Charlie lança un regard inquiet à son supérieur et Gina devinait ce qu’il avait derrière la tête.
Gina : Pars avec lui, il aura besoin de toi Charlie...
Charlie : Non, Gina, je ne vais pas te laisser seule ici, je reste jusqu’à ce qu’on soit venu te chercher.
Gina : C’est trop tard, c’était lui ou moi.
Charlie comprenait maintenant qu’il n’y avait en effet plus grand espoir de sauver Gina. Il lui lança un regard qui en disait long, puis il rampa pour s’approcher d’elle.
Charlie : Tu as fait ce qu’il fallait. Tu te rend compte, sans toi, le Président serait mort sous les décombres à l’heure qu’il est...
Suivi un long silence durant lequel Gina repensa au chemin qui l’avait mené à intégrer l’équipe de Mme Barlet. Et maintenant, c’est sous le soleil de Californie qu’elle allait mourir.
Gina : Charlie, j’aimerais que me tu promettes une chose.
Charlie : Quoi que ce soit, je te le promets, Gina.
Gina : J’aimerais que tu t’assure que Simon Donovan soit enterré dignement. Et j’aimerais également que tu prenne en main la suite des opérations.
Charlie : Tu veux dire, par rapport à la Première Dame ?
Gina : Essaye de la contacter au plus vite, et dis-lui que je t’ai nommé chef des opération sur place. Il n’y a pas d’autre moyens.
Charlie : Je vais essayer de retrouver Danny Concannon, il pourra m’aider...
Gina sentait ses dernières forces la quitter progressivement. Elle avait de plus en plus de mal à parler.
Gina : Merci Charlie.
Charlie : C’est moi qui te remercie. Tu as été digne de ton pays et tu as sauvé le Président. Je n’oublierais pas de dire aux Bartlet combien tu as été héroique. Et je te promets également que l’on trouvera Hoynes, Bruno et les autres, et qu’ils payeront.
Gina voulut rajouter quelque chose, mais elle cracha à nouveau du sang. Charlie la prit dans ses bras, comme on le fait avec un enfant qui a fait un mauvais cauchemar. Et tandis que la jeune femme glissait lentement vers un endroit meilleur, une larme glissa sur la joue de Charlie...

***

Josh était complétement perdu. Tout s’était déroulé si vite, il avait du mal à assimiler les événements. L’enlèvement de Donna, la trahison de Mandy, l’accident d’avion, les retrouvailles avec Joey, les révélations de la Première Dame et maintenant l’attentat à la bombe contre le Président. Dans son esprit, tout se résumait en trois mots : « Réveilles-toi Josh ! ». Il était revenu dans le salon, avec Sam, Toby et C.J., toujours accompagnée de ses fidèles béquilles. Abbey Bartlet était retourné dans son bureau, avec Joey, et elle leur avait ordonné de patienter en attendant ses ordres. Les quatres collègues sirotaient un café, tout en jetant un oeil sur CNN, qui diffusait des images en provenance de Los Angeles. Les journalistes se demandaient qui pouvait bien être à l’origine de cet attentat et le comparait à celui qui avait touché J.F Kennedy bien des années plus tôt. Mais l’image devenait de plus en plus brouillé à mesure que la tempête extérieur s’intensifiait. Josh et les autres n’avaient remarqué ce phénomène que depuis quelques minutes, une fois sortis des profondeurs de Down City.
Josh : Et pour arranger le tout, il fait un temps de chien... Je crois que ma tête va exploser !
Josh jeta un regard à Sam, qui tripotait les touches de son téléphone portable, assis confortablement dans un divan.
Josh : On peut savoir ce que tu fais, Sam ?
Sam : J’envoie à message à Mallory, c’est la Première Dame qui me l’a ordonné.
Josh : Un message ?
Sam : Mme Bartlet n’arrive pas à joindre Léo, et je vais donc demander à Mallory d’aller le voir. Pour qu’il gère la situation.
Josh : Tu as raison, Léo est notre dernier atout. Il va falloir tout lui expliquer...
Sam : C’est pourquoi Mallory me le passera dès qu’elle le trouvera.
Joey/Kenny : Elle ne le trouvera pas à la Maison Blanche en tout cas.
Joey, suivi par l’infatiguable Kenny, venait d’entrer dans la pièce. Malgré la gravité de la situation, elle ne sembait pas avoir perdu sa légendaire vivacité.
Josh : Joey ! Comment va ta soeur ?
Joey/Kenny : Elle est toujours dans le coma mais les médecins semblent confiant. Elle devrait se réveiller dans quelques jours. Mais ce n’est pas ça le plus important pour l’instant.
Josh : Tu es au courant pour...
Joey/Kenny : Josh, le monde entier est au courant pour ce qui est arrivé au Président. Maintenant, la seule chose qui compte c’est de retrouver Hoynes, Bruno et les autres avant qu’il ne continue leur machination.
Josh : Et retrouver Donna.
C’était une des propriétés de Josh, malgré ce qui était arrivé au Président. Toby avala une gorgée de café bouillant et prit la parole.
Toby : Joey, tu as dit tout à l’heure que Léo n’était pas à la Maison Blanche ?
Joey/Kenny : En effet. Je reviens du bureau de Madame Bartlet et...
C.J. : Elle tient le coup ?
Joey/Kenny : Il le faut bien. Son mari a beau être entre la vie et la mort, elle doit à tout prix se concentrer sur la suite des événements. Et la suite, c’est justement de mettre Léo au courant. Mais il se trouve qu’un imprévu est venu se glisser dans toute cette histoire...
Josh : Un imprévu ? Attends Joey, cette histoire, comme tu dis, est déjà suffisament compliqué comme ça, c’est pas la peine d’en rajouter. On est pas dans une mauvaise sitcom, j’espère que tu ne va pas nous annoncer que le Président a un frère jumeau malveillant qui a pris possession de Léo ou quelque chose dans ce genre ?
Joey lanca un regard intrigué à Josh.
Joey : Yoshua, il faut vrai’ent que tu te calmes...
Josh : C’est vrai, je suis désolé. Reprends, quel est cet imprévu ?
Joey/Kenny : Il s’agit d’une tempête. Comme vous le pouvez le voir dehors, le beau temps n’est pas au rendez-vous. Et bien, c’est encore pire du côté de Washington. Peut-être avez-vous appris que dans des cas de catastrophes naturels...
C.J. : La Maison Blanche doit être évacué sur-le-champ.
Joey/Kenny : Exact. Léo se trouve donc en ce moment quelque part entre la Maison Blanche et ici-même ?
Josh : Ici-même ? Léo se dirige à Down City ?
C.J. : Tu n’as donc rien écouter lors des cours d’évacuation qu’ils nous ont donné l’hiver dernier ?
Josh : C.J., l’hiver dernier, je tentais de me remettre d’un traumatisme grave, si tu vois de quoi je peux parler ?
Joey/Kenny : Ce que C.J. veut dire, c’est qu’il est connu que lorsqu’une lourde tempête se lève, les employés de l’Aile Ouest sont dirigés vers les abris souterrains de Down City. Ces abris sont situés à côté des bureaux de notre organisation. Il suffira d’ouvrir une porte et nous pourrons retrouver Léo et les autres...
Sam : Incroyable ! Mallory doit se trouver avec lui. Et dire qu’on était encore à Los Angeles il y a seulement quelques heures...
Joey/Kenny : Justement, à ce sujet, Mme Bartlet m’a chargé de vous dire plusieurs choses. Il faudrait que deux personnes l’accompagnent à Los Angeles. Elle doit rejoindre son mari à l’hôpital. Et vous en profiterez pour tenter d’arrêter Bruno et retrouver Donna.
Josh : Je suis de la partie !
Joey/Kenny : J’aurais dù le parier. C.J., j’imagine que tu restes ici ?
C.J. : Je n’ai pas trop le choix, je ne me vois pas trop gambader dans les rues de Los Angeles avec ma jambe cassée...
Sam : Je reste avec elle. J’ai certaines choses à régler avec Mallory...
C.J. : Vraiment ? Tu peux nous en dire plus ?
Sam : Ce n’est pas le moment...
Toby : En effet. Quand à moi, je me vois donc forcé d’accompagner Josh.
Josh : C’est si pénible que ça ?
Toby : Tu n’imagine pas à quel point...
Josh : Dis-moi, c’est moi ou ton humour tranchant qui faisait ton charme à disparu ? Je vais attribuer ça aux événements, mais tu m’inquiète sérieusement, Toby...
Joey/Kenny : Au lieu de vous chamailler, vous feriez mieux de vous préparer, l’avion de Mme Bartlet décolle dans un quart d’heure.
Josh : Bien, on va se préparer. Tu ne viens pas avec nous ?
Joey/Kenny : Non, je préfére rester auprès de Léo et veiller sur ma soeur.
Josh : OK, alors souhaite-nous bonne chance !
Josh s’apprêtait à faire ses au revoir à C.J. et Sam, quand Toby l’interpella.
Toby : Josh ?
Josh : Toby ?
Toby : Tu trouve vraiment que mon humour tranchant faisait mon charme ?
Josh : Toby !
Toby : Il faut que je retrouve mon humour...
Josh : Oui, et une fois que ce sera fait, on pourra se concentrer sur Donna, tu ne crois pas ?

***
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MessageSujet: Re: Chapitre 9 : Des cris et des larmes   Chapitre 9 : Des cris et des larmes EmptyLun 19 Fév à 18:58

Charlie : Excusez-moi, je suis Charlie Young, l’assistant personnel du Président. Pourriez-vous me dire où il se trouve, mademoiselle ?
L’infirmière : C’est simple, vous n’avez qu’à suivre les journalistes...
Charlie remercia la jeune femme et continua son chemin à travers la véritable attraction qu’était devenu l’hôpital de La Pitié. Les couloirs étaient noirs de monde, et les journalistes sautaient sur la moindre occasion pour en savoir plus sur l’état du Président. Charlie aurait lui aussi aimer en savoir plus. Une ambulance l’avait mené jusqu’ici. Après la mort de Gina, il avait réussi à se relever et rejoindre un médecin. Ce dernier lui avait donné une béquille pour l’aider à marcher et de la glace pour soigner ses blessures, peu profondes dans l’ensemble. Charlie était donc un miraculé. Lui qui était visé à Rosslyn avait une fois de plus échappé au pire, mais on ne pouvait pas en dire autant de Jed Bartlet. Quand à Gina, elle n’était pas la seule victime. Charlie s’était renseigné autour de lui et on pouvait déplorer la mort d’une bonne dizaine de civils, de trois agents de sécurité, du conservateur du musée, Thomas Gibson et de Simon Donovan. Charlie voulait à tout prix respecter la promesse qu’il avait fait à Gina et dès que toute cette folie se sera calmé, il irait retrouvé Ron Butterfield, toujours hospitalisé, pour organiser comme il se doit les funérailles de Simon. Mais à peine le jeune homme avait-il fait un pas en direction de la salle de réanimation qu’un bras l’agrippa et l’entraina dans une chambre vide.
Charlie : Mais qu’est ce que... Danny !
Le journaliste se tenait debout devant lui, habillé comme un patient.
Charlie : Vous allez bien, oh mon dieu, comme je suis heureux de vous voir sain et sauf...
Danny : Je ne m’attendais pas à tant d’enthousiasme de votre part, Charlie. J’ai juste quelques blessures peu importantes. Moi aussi, j’espèrais que vous en sortiez indemme.
Charlie : Vous serez désolé d’apprendre que les agents Gina Toscano et Simon Donovan n’ont quand à eux pas survécu. J’allais justement voir si le Président...
Danny : Une petite seconde, Charlie. Le Président est en salle de réa, vous n’êtes pas à une minute prêt. Je voulais vous prévenir que je dois partir sur-le-champ.
Charlie : Partir ? Mais partir où ?
Danny : Ecoutez, je sais que Bruno, Doug et Connie sont encore à Los Angeles, j’en suis convaincu. Il faut absolument que je retourne à l’hôtel avant qu’ils ne quittent la ville.
Charlie : Mais, vous êtes à peine rétabli et puis les médecins ne vous laisseront jamais sortir.
Danny : Je vais très bien, j’ai juste à me changer et sortir discrétement.
Charlie : Et vous avez pensé aux journalistes ? On a besoin de vous ici !
Danny : Vous n’aurez qu’à leur dire que je suis dans une chambre d’hôpital et que je me repose. Restez auprès du Président et gérez la situation.
Charlie doutait un peu de la sincérité de Danny. Il avait appris à se méfier de tout le monde aujourd’hui et hésitait à le croire. Mais il n’avait pas vraiment le choix et voulait en finir au plus vite pour aller retrouver le Président.
Charlie : Bien.
Danny : Parfait, je serais de retour dans un petit moment. Il me suffit de coincer Bruno et j’appelerais le FBI. Après, il me faudra le témoignage d’Abbey Bartlet pour vérifier sa culpabilité dans cette affaire de bombe. Et ainsi, l’enquête finira par aboutir sur Hoynes.
Charlie : Ne prenez pas de risque inutile. Je serais vous, je ne partirais pas seul là-bas.
Danny : Je n’ai pas le choix, il n’y a plus que vous et moi, Charlie.
Charlie était toujours sceptique.
Charlie : Et je fais quoi si Léo ou madame Bartlet appelle ?
Danny : Je vous fais confiance, Charlie, l’avenir du pays est entre vos mains désormais !

***

La blessure de C.J. semblait diminuer, bien vite remplaçé par une autre, l’inquiétude. En effet, tout comme Josh s’inquiétait pour Donna, C.J. ne pensait plus qu’à Danny. Se trouvait-il sur les lieux de l’explosion ? Etait-il toujours vivant ? Toutes ces questions s’entrechoquaient dans son esprit, tandis qu’elle buvait son café en silence, dans le salon de la maison des Lucas. Josh et Toby se préparaient à partir à Los Angeles avec madame Bartlet et elle devait rester ici, à suivre les opérations de loin. Elle aurait mille fois préférer les accompagner et partir à la recherche de son amant. C.J. eut soudain un frisson en s’apercevant que Toby venait de la rejoindre, un sac à la main.
C.J. : Je ne t’avais pas vu. Tu es prêt ?
Toby : Pas vraiment. À vrai dire, je ne me sens pas rassuré. Reprendre l’avion avec un crash et des attentats dans l’air, ça ne m’enchante pas follement...
C.J. : Ca ne m’enchante pas non plus, Toby. Et si... non rien.
Toby : Et si ?
C.J. : Et s’ils vous arrivaient quelque chose ?
Toby : C.J., nous sommes les héros de cette fanfiction, il ne va rien nous arriver... Non, soyons sérieux. Je ne pensais pas dire ça un jour, mais tu vois, je n’ai pas peur de mourir. J’ai peur de mourir sans avoir réussi ma mission.
C.J. remarqua à quel point cette aventure les avaient changé et sans qu’elle n’ai pu se contrôler, une larme glissa sur sa joue. Toby lui sourit puis l’étreignit dans ses bras.
Toby : C.J., ne pleure pas, on va revenir, j’en suis convaincu...
C.J. : J’aimerais tant partir avec vous, j’ai l’impression que je suis devenu inutile dans cette histoire...
Toby : Ne dis pas de bêtises, C.J. Ta place est ici, aux côtés de Léo. Tu es aussi utile que chacun d’entre nous et nous ne remporterons pas la victoire sans ton aide, ou sans l’aide de Sam.
C.J. leva les yeux vers Toby. Elle avait séché ses larmes et semblait avoir repris confiance en elle.
C.J. : Toby, je peux te demander un service ?
Toby : Depuis quand tu me demandes ma permission pour ça ?
C.J. esquissa un sourire. En effet, l’humour de Toby était ce qui faisait tout son charme.
Toby : C’est à propos de Danny, n’est ce pas ?
C.J. : Exact. Je me demandais si tu aurais le temps de...
Toby : C.J., je te promets que je vais tout faire pour le retrouver.
C.J. : S’il est vivant, dis-lui... dis-lui que je pense très fort à lui. Bon, je sais, tout ça fait si cliché dis-comme ça, mais dans ses circonstances...
Toby : C.J....
C.J. : Tu lui diras ?
Toby : Comptes sur moi. Et puis-je peux te renvoyez l’ascenseur ?
C.J. : Tout ce que tu veux...
Toby : Tâches de t’assurer que Andy va bien.
C.J. : Ton ex-femme ?
Toby : Oui. Avec cette tempête, j’ai peur qu’il lui sois arrivé malheur...
C.J. : Je vais essayer, promis.
Josh les rejoint, avec son sac à la main.
Josh : Ah, tu es là, Toby ! Je viens juste de terminer de ranger mes affaires et de dire au revoir à Sam. J’ai pas retrouvé grand chose dans les débris de l’avion, seulement mon Big Pyjama !
C.J. se mit également à sourire à l’évocation de ce souvenir.
Josh : Tu viens Toby ? On va décoller dans cinq minutes...
Toby : J’arrive.
Josh s’approcha de C.J. et l’étreignit à son tour.
Josh : C.J., on compte sur toi pour aider Léo, fais de ton mieux...
C.J. : Merci Josh, fais attention à toi et tâches de retrouver Donna. C’est fou le nombre de gentillesses gratuites que l’on peut se dire au moment des adieux.
Toby : Ce ne sont pas des adieux, simplement des aux revoirs...
C.J. regarda alors ses deux amis s’éloigner et elle sentit une masse lui écraser le coeur.
C.J. : S’il y a un Dieu, faîtes qu’il t’entende...

***

Hoynes : Je vous félicite Bruno, tout s’est déroulé comme prévu. Les médias se sont jetés sur l’événement plus rapidement que je ne l’aurais imaginé !
Bruno : Oui monsieur. Et je doute que le Président survive, d’après mes informations, il est en train d’agoniser à l’hôpital.
Hoynes : Parfait. Je vais bientôt entrer dans la partie.
Bruno : Comment Mandy s’en sort-elle ?
Hoynes : À l’heure qu’il est, il ne doit plus rien rester de M.Lyman et ses chers amis...
Bruno : Très bien, monsieur le Vice-Président...
Hoynes : Comment m’avez-vous appelé ?
Bruno : Ah, excusez-moi, je voulais dire, monsieur le Président...
Hoynes : Voilà qui est mieux, mon cher Bruno. Maintenant, il est temps pour vous, Doug et Connie de quitter la ville au plus vite.
Bruno : Nous retournons à l’hôtel chercher nos affaires et un jet privé nous attend dans vingt minutes à l’aéroport de Los Angeles. Tout le monde croit que nous avons péri dans l’explosion.
Hoynes : C’est entendu, rappelez-moi une fois monté dans l’avion.
John Hoynes raccrocha son téléphone et se remit à regarder le journal télévisé. Dans dix minutes, il allait recevoir un appel de Léo et leur conversation tournerait surement autour du vingt-cinquième amendement. Hoynes en était convaincu et attendait patiemment, savourant sa victoire en se servant un bon scotch.

***

Charlie restait collé derrière la vitre, ému par le spectale qui s’offrait à lui. Dans la salle de réanimation, deux docteurs et trois infirmières s’activaient autour du Président, qui était allongé insconscient sur un brancard. Cette scène rappelait à Charlie celle du jour des attentats Rosslyn. Mais la différence entre ces deux jours était qu’à l’époque, tout le monde ignorait la maladie du Président. Désormais, il n’y avait plus à s’inquiéter de mentir, mais la sclérose en plaques pourraient nuire au bon déroulement des opérations. Soudain, Charlie fut tiré de ses pensées lorsque les portes de la réa s’ouvrirent. Les médecins tentèrent comme ils le pouvaient de repousser les assauts des journalistes. Jed Bartlet avait maintenant les yeux ouverts, sans vraiment comprendre ce qu’il lui arrivait. Charlie voulut à tout prix en savoir plus et il se fraya un chemin pour s’approcher d’un médecin, un grand brun aux traits fins.
Charlie : Excusez-moi docteur ! Je suis Charlie Young, et je...
Le docteur : Je ne veux pas de vos conneries de journaliste, laissez-nous faire notre travail, jeune homme !
Charlie : Non, je suis l’assistant personnel du Président.
Bartlet : Charlie...
Le Président venait de murmurer son nom d’une voix rauque. Le docteur laisse Charlie le rejoindre.
Charlie : Monsieur, je suis là...
Bartlet : Charlie, comment va Gina ?
Charlie : Elle... elle n’a pas survécu monsieur. Mais moi je suis vivant, et Danny aussi. Nous allons nous occuper de tout avec Léo et les autres. Ne vous inquiétez de rien, à part de votre santé.
Bartlet : Et l’équipe de Bruno ?
Charlie : Ils ont disparu.
Bartlet : Il fallait s’en douter. Abbey va venir ?
Charlie : J’en suis certain.
Bartlet : Merci, Charlie, je vous fais confiance. Et dîtes à Léo, Josh et les autres de tout faire pour coincer Hoynes. La pause est terminé.
Le docteur : Allez ça suffit, il doit monter au bloc sur le champ !
Charlie regarda le Président s’éloigner sur son brancard et disparaître derrières les portes d’un ascenseur. Il se mit alors à courir en dehors de l’hôpital avant d’être rattrapé par les journalistes, il n’avait pas une minute à perdre...

***

Au même moment, à Down City, l’avion transportant Abbey, Josh et Toby vers Los Angeles venait de décoller, et les limousines venant de la Maison Blanche débarquaient en ville...

***

Léo et Abbey vont-ils réussir à contrecarrer les plans de Hoynes ?
Josh et Toby vont-ils retrouver Donna, aux prises avec Mandy ?
Le Président va-t-il supporter son opération, malgré sa maladie ?
Danny réussira-t-il à rattraper Bruno et son équipe avant qu’ils ne quittent L.A. ?
Et surtout, comment Sam va-t-il réagir en retrouvant Ainslay et Mallory à Down City ?

À suivre...




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