A la Maison Blanche [The West Wing]
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 Chapitre 6 : Les bons et les méchants

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Breakisover

Breakisover


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MessageSujet: Chapitre 6 : Les bons et les méchants   Chapitre 6 : Les bons et les méchants EmptyLun 19 Fév à 18:54

Chapitre VI : Les bons et les méchants

***

John Hoynes raccrocha, le sourire aux lèvres.
Hoynes : Voilà une bonne chose de faîtes !
Bruno venait de lui annoncer qu’il avait neutralisé Ron Butterfield et placer le détonateur à l’intérieur du musée. Jusqu’ici, le plan du Vice-Président semblait se dérouler comme prévu. Bartlet ne devrait plus tarder à se rendre à l’inauguration et il s’y passerait ce qu’il devrait normalement se passer. Enfin, en tout cas, Hoynes l’espérait. Lui qui préparait ce complot depuis si longtemps, il ne faudrait pas que quelqu’un l’empêche de l’appliquer. De toute façon, une bonne partie du staff du Président était hors d’état de nuire, voire surement déjà morts. Enfin, si son agent avait fait son travail comme il le fallait. Il l’avait assez gracieusement payer, tout comme Bruno, pour servir sa cause. Les bons comptes font les bons amis, après tout. Il se cala dans son fauteuil et se détendit, attendant la suite des événements avec une certaine excitation...

***

Sam, attaché à son siège par sa ceinture, regardait par le hublot. L’avion filait à travers les nuages à vive allure et il se demandait vraiment où ils pouvaient bien se rendre comme ça. Josh était assis à côté de lui et Toby et C.J. devant. Un agent armé les surveillait mais ils étaient libre de pouvoir discuter. Jessica Doyle devait régler d’autres problèmes et s’était enfermée dans le cockpit.
Josh : Cette histoire me rend dingue...
Josh semblait complétement perdre patience, ne contrôlant pas du tout la situation.
Josh : On ne sait pas du tout de quelle organisation fait partie cette Doyle ni où elle nous emmène pour nous séquestrer !
Sam : Calme toi Josh...
Josh : Que je me calme ?
Sam : Respire lentement, plusieurs fois de suite...
Josh : Tu te fiches de moi, Sam ?
Sam : Non, j’essaie de te détendre.
Josh : Je ne suis pas détendue. On va peut-être mourir dans un pays étranger, Donna a disparu, alors non, je ne suis pas détendue. Mais merci d’avoir tenter le coup...
Doyle entra dans la cabine à ce moment-là. Toby et C.J. se retournèrent en même temps que Sam et Josh.
Josh : Que nous voulez-vous à la fin ! Nous pourrions au moins savoir ça...
Doyle : Du calme, ce n’est pas parce que je vous ais autorisé à parler qu’il faut se sentir tout permis.
C.J. : Vous allez nous rendre nos affaires personelles ?
En effet, Jessica Doyle tenait à la main tout ce qu’elle avait confisqué aux quatres amis avant de monter dans la camionette : portables, cartes d’identité et valises.
Doyle : Oui. Je ne sais pas quoi en faire et puis comme vous allez surement ne pas passer la semaine, je me suis dit que j’allais vous faire une faveur.
Toby : Comme c’est touchant...
C.J. : On vous remercie profondément...
Doyle : Tenez...
Elle déposa les affaires à leurs pieds et chacun se servit, récupérant ses biens.
Doyle : Profitez-en avant que le pire n’arrive...
Elle se retourna juste après avoir lancé un clin d’oeil à nos amis.
Sam : J’avoue que je ne sais plus si elle du côté des gentils ou des méchants...
Toby : Je crois qu’il n’y a plus ni gentils ni méchants dans cette histoire, Sam...

***

L’agitation régnait à la Maison Blanche. Tout le monde s’activait autour d’Ainslay qui ne savait plus où donner de la tête et ne comprenait pas vraiment la raison de cette soudaine excitation. Elle interpella Ginger et Cathie qui passaientt par là, une pile de dossiers dans les bras.
Ainslay : Mais enfin que se passe-t-il tout d’un coup ?
Ginger : Tu n’es pas au courant ?
Ainslay : Au courant de quoi ?
Cathie : La tempête !
Ainslay : Quelle tempête ?
Cathie : Il va y avoir une tempête !
Ainslay : Une tempête ?
Ginger : Oui.
Ainslay : Sur Washington ?
Cathie : Sur tout l’état.
Ainslay : Pourquoi ne m’a-t-on pas prévenu ?
Ginger : On vient juste d’être mis au courant.
Cathie : Le service météorologique n’avait rien vu venir. Après les averses et le vent de ses dernières semaines, ils croyaient que le pire était passé...
Ainslay : Et ?
Cathie : Le pire n’est pas passée.
Ginger : Il arrive droit devant nous.
Ainslay : Et pourquoi tout cette agitation ?
Larry : Nous devons évacuer la Maison Blanche.
Ed : Et le Capitole !
Ed et Larry venait de les rejoindre.
Ainslay : Pourquoi doit-on évacuer, cette tempête est si énorme que ça ?
Ed : C’est un ouragan !
Ainslay : Oh mon dieu ! Et où allons-nous ?
Cathie : On nous envoie en sureté dans un endroit souterrain.
Ainslay : Un endroit souterrain ! On se croirait dans un film catastrophe !
Larry : Il se trouve pas loin d’ici et est complétement à l’abri de l’ouragan, de par sa profondeur.
Ainslay : Il ne faut pas être claustrophobe...
Ed : Surement pas !
Ainslay : Je le suis !
Cathie : De toute façon, on a pas le choix. Il faut emporter les dossiers importants et laisser tout le reste ici.
Larry : Ne t’inquiète pas, la Maison Blanche est solide, elle tiendra le coup...
Ainslay : Bon, pas de panique ! Je vais prévenir mes parents et ranger mes affaires ! On a combien de temps ?
Ginger : Il faut être monter dans les limousines dans moins d’une heure.
Carol les rejoint.
Carol : Dépéchez-vous, les journalistes attendent dehors !
Ainslay : Oubliez ce que j’ai dis, c’est la panique !

***

Los Angeles. Danny allait monter à l’intérieur de la limousine avec Doug et Connie. Il était l’heure de se rendre à l’inauguration du musée. Le soleil californien projetait ses ultimes rayons sur le parvis de l’hôtel et les journalistes faisaient tourner frénétiquement leurs pellicules à chaque apparition du Président. Alors qu’il enquêtait sur le comportement étrange de Bruno, Danny avait du gérer l’arrivée de paparazzi voulant en savoir plus sur la maladie du Président. Il les avaient expédiés rapidement, sachant que lui-même n’aurait pas hésiter à les imiter s’il avait été un simple journaliste. Mais maintenant qu’il était devenu attaché de presse, il voyait son ancien job d’une autre façon. Enfin, son ancien futur job, puisqu’il allait le retrouver dès la semaine suivante. Surement au grand soulagement de C.J.
Connie : Bon, alors Danny, vous montez ? Nous allons finir par être en retard.
Danny fut sortit de ses pensées par la jeune femme. Il finit par monter à l’intérieur de la limousine, qui démarra aussitôt, suivant celle du Président.
Doug : Vous semblez préoccupé, Danny.
Danny : Je le suis.
Connie : C’est C.J., n’est ce pas ?
Danny : Hein ?
Connie : C’est C.J. qui vous préoccupe ?
Danny : Non, mais... comment êtes-vous au courant pour...
Connie : Vous et C.J. ?
Danny : Oui.
Connie : Les murs ont des oreilles.
Danny : Oui, à ce propos... Vous ne trouvez pas que Bruno a un comportement bizarre ?
Doug et Connie échangèrent un regard pleins de soupçons.
Doug : Bruno ? Un comportement bizarre ?
Connie : Je ne l’ai pas remarqué. Peut-être ses nouvelles responsabilités lui montent à la tête, je ne sais pas...
Danny : Non, ce n’est pas ça. Il semble nous cacher quelque chose...
Doug : Vous vous faites des idées, Danny... Profitez plutôt de ce beau soleil et ne vous encombrez pas l’esprit avec ce genre d’histoires...
Danny n’allait surement pas lâcher l’affaire maintenant. Il était désormais sur que Doug et Connie était dans la confidence de Bruno.

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MessageSujet: Re: Chapitre 6 : Les bons et les méchants   Chapitre 6 : Les bons et les méchants EmptyLun 19 Fév à 18:54

« Salut Sam, c’est Mallory. On ne s’est pas vu depuis un moment toi et moi, et je me demandais si ça te dirait qu’on passe une soirée ensemble, dès ton retour. Rappelle-moi vite, tu ne seras pas déçu. Je t’embrasse, bon séjour à Los Angeles ! »
Sam venait d’écouter ses messages, une fois son portable récupéré. Celui de Mallory le laissait perplexe. Lui aussi avait pensé de nombreuses fois à la rappeler mais depuis ce soir où il avait appris qu’elle sortait avec un hockeyeur, il ne l’avait plus revu. En plus, Léo veillait au grain sur sa fille et Sam n’osait plus tenter le coup. Il n’avait pourtant pas oublier l’instant magique où Mallory l’avait embrassé en public, il y a un an et demie. Il était si loin d’elle désormais...
C.J. : Hé les gars, vous ne voyez pas un truc qui cloche là ?
Sam, Josh et Toby, qui fouillaient dans leurs valises pour voir que rien n’avait disparu, relevèrent la tête vers C.J.
C.J. : Comment se fait-il qu’ils nous redonnent nos vraies cartes d’identité et nos vraies valises ? À l’origine, nous avons étés arrêtés en tant que dealers latino-américains, je vous le rappelle !
Sam : Peut-être les deux agents de sécurité étaient-ils dans le coup...
Josh : C’est même sur... Ils ont donnés nos vraies valises et nos cartes à Doyle et maintenant, elle nous emmène dans un endroit inconnu pour nous prendre en otage. Elle n’a plus besoin de nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas.
C.J. : Et pourquoi nous les rend-t-elle ? On n’en a pas besoin, nous sommes de simples otages...
Toby : Peut-être a-t-elle pris pitié de nous...
C.J. : Ca me paraît étonnant...
Soudain, l’avion fut soumis à une forte secousse et nos quatres se dépéchèrent de regagner leurs sièges. Jessica Doyle les rejoignit dans la cabine.
Doyle : Bon, nous traversons une zone de turbulences. Pour ne rien vous cacher, ils annoncent un ouragan à l’endroit où nous nous rendons, alors attachez vos ceintures, gardez votre calme et tout se passera bien !
Josh : Et c’est où exactement, « l’endroit où nous nous rendons » ?
Le pilote répondit alors à la question de Josh, à l’aide d’un haut-parleur.
Le pilote : Nous devons atterir immédiatement. Demande aux passagers de se préparer à un atterissage violent. Ouragan en vue sur Washington !

***

Margaret s’agitait autour de Léo, faisant des allers-retours entre son bureau et le bureau Ovale.
Léo : N’oubliez pas son agenda surtout ! Il en aura besoin à son retour !
Margaret : Je n’oublie jamais rien, Léo !
Léo : Comme si on avait besoin d’un ouragan maintenant... Ah, je ne sais plus qui a dit ça, mais la vie est vraiment une succession de problèmes...
Margaret : Je ne sais pas.
Léo : Qu’est ce que vous ne savez pas ?
Margaret : L’homme qui a dit ça...
Léo : Allez plutôt vous préparez à partir, nous n’avons plus une minute à perdre... Si seulement je pouvais rester dans mon bureau...
Margaret : Vous pouvez mais vous ne viendrez pas vous plaindre quand le plafond de la Maison Blanche vous sera tomber dessus...
Léo : Je ne risquerais pas de me plaindre puisque je serais mort !
Le téléphone de Léo se mit à sonner. Il demanda à Margaret de le laisser et décrocha.
Léo : Léo McGarry, j’écoute ?
Bruno : C’est Bruno.
Léo : Ah, du nouveau concernant l’attentat ?
Bruno : Oui, on vient de me prévenir que Ron Butterfield a été mis hors de fonction.
Léo : Qu’entendez vous par « hors de fonction » ?
Bruno : Quelqu’un l’a assomé et on l’a retrouvé comme ça à l’entrée du musée Van Gogh.
Léo : Le musée Van Gogh ?
Bruno : C’est celui que le Président doit inaugurer dans quelques minutes.
Léo : Et où vous trouvez vous actuellement ?
Bruno : Je suis au musée, avec la police du coin. Le Président et mon équipe ne devraient plus tarder à arriver. Dois-je lui en parler ?
Léo : Non non, laissez pour l’instant. Je ne veux pas qu’il s’inquiète outre-mesure. A-t-il bien réagit quand vous lui avez expliquer, pour l’attentat ?
Bruno : Vous connaissez le Président, il l’a pris avec humour !
Léo : C’est bien ce qui me faisait peur. Bien, dès qu’il arrive au musée, vous me le passerez, d’accord ?
Bruno : Justement le voilà. Attendez ne quittez pas, je...
La ligne fut alors coupé.
Léo : Margaret ! !
Celle-ci accourut dans le bureau de son patron.
Léo : Le téléphone ne fonctionne plus, ce doit être la tempête qui a coupé la ligne...
Margaret : Le mien fonctionne pourtant.
Léo : Mais alors...
Bruno lui avait-il raccroché au nez ?
Léo : Margaret, je dois absolument parler au Président !
Margaret : Prenez mon portable !
À ce moment, les murs du bureau tremblèrent et tout le bâtiment fut plongé dans le noir.
Margaret : Je crois qu’il est temps de quitter la Maison Blanche !

***

Le Président serrait des mains et discutait avec le conservateur du musée. Danny s’occupait des journalistes, tout en jetant des coups d’oeils anxieux vers Bruno. Celui-ci, décontractée, avait rejoint Doug et Connie et leur parlait à l’écart de la foule.
Connie : Alors ?
Bruno : Les choses se présentent plutôt bien.
Doug : Le détonateur est prêt ?
Bruno : Il est prêt. Le Président aura juste à entrer dans la pièce et le tour sera joué. La bombe détruira tous dans un rayon de cent mètres. Nous n’aurons plus qu’à nous éclipser et admirez le résultat.
Doug : Beau travail...
Connie : Je ne suis plus trop sure que c’est une bonne idée, Bruno... Si jamais on découvrait que nous sommes les responsables...
Bruno : C’est le risque à prendre pour accéder au pouvoir, ma chère Connie. Bon, maintenant, si vous le voulez bien, je dois appeler le Vice-Président...
Bruno s’éloigna, après avoir lancé un dernier regard au Président. Le pauvre, il ne sourirait pas autant s’il savait ce qui l’attendait...

***

Le pilote manoeuvrait l’avion comme il le pouvait pour le faire atterir. En attendant, nos quatres amis étaient prostrés sur leur fauteuil, rejoint par Jessica Doyle. Celle-ci ne montrait pas sa peur, mais n’en ressentait pas moins. Elle avait abandonné son air sévère. Doyle venait de recevoir un coup de téléphone et d’après ce que C.J. avait entendu de la conversation, elle était maintenant sur qu’elle n’était pas ce qu’il pensait.
C.J. : Bon, écoutez Jessica, l’avion va peut-être s’écraser et vous aurez mauvaise confiance si vous ne nous dîtes pas qui vous êtes vraiment et pour qui vous travaillez ?
Doyle : Vous le voulez maintenant ?
C.J., Sam, Toby et Josh : Oui !
Doyle : Bien, je pensais vous le dire une fois arrivé à Washington mais je me lance, après tout...
Les quatres amis tendirent l’oreille, ils allaient enfin savoir la vérité...
Doyle : Mon vrai nom est Jessy Lucas.
Josh comprit alors tout de suite où elle voulait en venir.
Josh : Lucas. Comme...
Doyle : Joey est ma soeur. Comme elle, j’ai un prénom de garçon.
Josh : Elle ne m’a jamais dit qu’elle a une soeur. En même temps, on ne parle pas beaucoup...
Toby : Ceci est étonnant, sachant que Joey est sourde...
Doyle : Je continue : je travaillait comme agent double à la CIA.
Sam : Comme Sydney Bristow ?
Doyle : Pardon ?
Sam : Non rien, continuez...
Doyle : J’ai décidé de prendre ma retraite anticipé suite à une blessure lors d’une mission, il y a trois ans. Je coulais des jours paisibles à Los Angeles lorsque qu’un beau jour du printemps dernier, j’ai recu un appel de ma soeur.
Josh : Vous arrivez à comprendre ce qu’elle dit au téléphone ?
Doyle : J’ai un espèce de sixième sens pour ça, peut-être parce que je suis sa soeur. Mais Kenny n’est jamais loin. Je disais donc que Joey m’a appelé, on s’est donner rendez-vous et elle m’a expliqué qu’elle avait surpris une discussion entre la secrétaire personnel du Vice-Président et Bruno Gianelli.
C.J. : Je ne vois pas du tout où vous voulez en venir !
Doyle : Si seulement vous me laissiez terminer...
C.J. : Excusez-moi, c’est l’émotion...
Toby : Quelle était cette discussion entre la secrétaire d’Hoynes et Bruno ?
Doyle : Ils parlaient d’un plan pour accéder au pouvoir. Ils voulaient éliminer toute l’équipe de Bartlet pour prendre leur place à la tête du pays.
Josh : John Hoynes complote dans le dos du Président ?
Doyle : Et il n’est pas le seul. Il a réuni toute une équipe autour de lui. Certains que vous connaissez bien, tel que Bruno, Doug, Connie ou bien...
Elle hésita.
Sam : Ou bien ?
Doyle : Une personne qui a travaillé étroitement avec vous pendant un ans.
Toby : Ne me dites pas qu’il s’agit de...
Doyle : Si, c’est bien elle.
Toby : Mandy ! La traître !
Doyle : Vous ne vous êtes jamais demander ce qu’elle a fait depuis son départ mystérieux, il y a un ans déjà ?
C.J. : C’est Hoynes qui l’a engagé pour nous avoir ?
Doyle : Pas vraiment. Il l’avait déjà engagé quelques mois avant son départ.
Josh : Elle nous surveillait pour le compte de Hoynes pendant tout ce temps ! Quand je pense que c’est mon ex !
Doyle : Pendant tout ce temps, Hoynes, Mandy puis Bruno, ont prévu toutes sortes de plans pour mettre hors d’état de nuire le Président.
C.J. : Mais aucun n’a fonctionné jusqu’ici ?
Doyle : Il y en a un qui a failli marcher.
Josh : Rosslyn.
Tous les regards se tournèrent vers Josh.
Josh : Ce n’était pas Charlie qui était visé à Rosslyn. C’était toute l’équipe présidentielle. Et il a bien failli m’avoir. Je suis sur que c’est Mandy qui a appuyé sur la gachette.
Sam : Heu Josh...
Doyle : Non, Hoynes avait engagé un groupe de fachistes pour faire le sale travail. Il ne s’est jamais sali les mains. Mais aucun des plans n’a fonctionné. C’est pourquoi, lorsque le Président a révélé sa maladie, Hoynes savait qu’il tenait là une occasion de le coincer. Il connaissait le secret de Bartlet depuis le jour de l’investiture. Il est à l’origine de nombreuses fuites dans la Presse. Mais son plan a échoué car le peuple américain a mieux pris la nouvelle qu’il l’attendait. Alors, il a décidé de passer au plan « CS »
Sam : Le plan « CS » ?
Doyle : « California’s Sun ». Un voyage en Californie. Bruno propose au Président de vous donner des vacances. Vous vous faîtes arrêter à l’aéroport avec des fausses cartes d’identités et vous disparaissez de la circulation.
C.J. : Mais c’est vous qui nous avez embarqué à l’aéroport...
Doyle : Ca aurait du être Mandy et ses hommes. Heureusement, avec la complicité des agents Rogers et Fitzgerald, nous avons anticipés à temps et nous vous avons sauvés la vie, en quelque sorte.
Toby : Pourquoi ne pas nous avoir expliqué tout ça dès le début, plutôt que de vous faire passer pour une...
Doyle : Pour une garce ? Et bien parce que j’ai éprouvé un certain plaisir à vous séquestrer ! Et Joey me l’a demandé...
Josh : Je la reconnais bien là.
Doyle : Nous vous avons sauvé, faisant ainsi échouer la phase A du plan de Hoynes.
Toby : Et quelle est la phase B ?
Doyle : Un nouvel attentat contre le Président. Ce soir, lors de l’inauguration d’un musée à Los Angeles.
C.J. : Ce soir ! Oh mon dieu mais il faut réagir ! Le Président, Charlie et... et Danny !
Doyle : J’ai placé des hommes là-bas, ils s’occupent de tout. Deux autres agents en retraite anticipés. Gina Toscano et Simon Donovan.
C.J. : Gina, ce n’est pas l’ancienne garde du corps de Zoé Bartlet ?
Doyle : En effet, elle a rejoint mon équipe après avoir été blessé à Rosslyn. Ils doivent empêcher Bruno d’agir. Et Mandy doit se trouver bien seule toute seule à l’aéroport !
Sam : Je me sens rassuré, malgré le probable crash de cet avion...
Josh : Attends Sam, ne te réjouis pas trop vite. Jessica... je peux vous appeler Jessica ?
Doyle : Je crois que c’est déjà fait. Qu’y a-t-il Josh ?
Josh : Vous oubliez quelque chose là. Et Donna ?
Doyle : Donna ?
Josh : Mon assistante, Donna Moss ? Pourquoi ne pas l’avoir embarqué avec nous ?
Doyle n’eut pas le temps de répondre à la question de Josh. Une forte bourrasque secoua l’avion et tous furent projetés dans tous les sens. L’avion venait de s’écraser...

À suivre...
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