A la Maison Blanche [The West Wing]
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 Chapitre 7 : Avant la tempête

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Breakisover

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MessageSujet: Chapitre 7 : Avant la tempête   Chapitre 7 : Avant la tempête EmptyLun 19 Fév à 18:55

Chapitre VII : Avant la tempête


Donna était enfermé dans une pièce obscure. La camionette où on l’avait embarqué s’était arrêté il y a bientôt une heure. Un homme armé l’avait mené ici et fermé à clé derrière lui. Depuis, aucune nouvelle de l’extérieur. Donna espérait voir Josh ou un autre de ses collègues défoncer cette porte pour venir la sortir de ce pétrin, mais rien ne se passait. Elle se posait beaucoup de questions. Surtout depuis qu’elle connaissait l’identité de son ravisseur. Ou plutôt de sa ravisseusse. Tiens, justement, celle-ci venait d’ouvrir la porte et de rejoindre Donna dans sa cellulle.
Mandy : J’ai des questions à te poser, ma chère Donattela...

***

Gina Toscano regardait Bruno Gianelli s’éloigner du musée en vitesse et comprit qu’elle ne devait plus trainer, le temps était compter.
Gina : Donovan !
Son collègue, Simon Donovan, grand, la quarantaine, aux cheveux grissonants, était lui aussi sur ses gardes et vint immédiattement la rejoindre.
Simon : Ils ont posés la bombe ?
Gina : Je crois bien, oui. Regarde, il s’éloigne.
Après un rapide coup d’oeil, Simon entraîna Gina à l’intérieur du musée par une porte de secours.
Simon : Si seulement Ron était là... Tu as des nouvelles de l’hôpital ?
Gina : Il se réveille doucement.
Simon : Heureusement que Jessica avait pensé à un plan B.
Ils parcoururent plusieurs couloirs pour finalement arriver à une porte fermée à clé.
Simon : C’est fermé.
Gina : C’est ici qu’elle est installé. Dès que le Président franchira le seuil de la porte, elle explosera.
Simon : Ce qui veut dire que nous ne pouvons pas entrer.
Gina : Pas par la porte en tout cas. Mais...
Elle montra le plafond du doigt.
Simon : Le système d’aération ! J’ai vu ça dans de nombreux films, mais je ne pensais pas que j’aurais à le faire un jour !
Il s’empara d’une chaise, enleva la grille et, avec l’aide de Gina, se glissa à l’intérieur.
Simon : C’est bon, j’y suis !
Gina : Bien, dépéches-toi ! J’entends les journalistes et les voitures, le Président doit être arrivé !
Simon : J’en ai pour dix minutes, en espérant que la bombe ne soit pas trop sophistiquée...
Gina : Je m’occupe de faire diversion et je préviendrais Jessica ou Joey après... Fais attention surtout !
Simon : Tu me connais !
Gina : Justement...
Gina repartit en direction de l’entrée et Simon jeta un dernier coup d’oeil vers elle, avant de s’engoufrer dans le conduit d’aération, armé de ses outils.
Simon : Que la chance soit avec nous !

***

Josh se releva péniblement, ne sachant pas vraiment où il se trouvait. Ses yeux s’habituèrent peu à peu à l’obscurité et il reconnut les contours de l’avion. Il se trouvait toujours dans la cabine et se mit à la recherche de ses amis.
Josh : Hey ! Il y a quelqu’un ? C.J. ?
Pas de réponse.
Josh : Sam ?
Pas de réponse.
Josh : Toby ?
Toby : Tu pourrais éviter de crier, j’ai un de ces mals de crâne...
Josh : Toby !
Josh était heureux de retrouver son ami, aussi bougon qu’il l’avait laissé.
Josh : Où sont les autres ?
Toby : Je ne sais pas. Le crash n’a pas été si douloureux à ce que je vois.
Josh : Non. J’ai l’impression que le pilote a réussi à atterir en douceur.
C.J. : Je ne crois pas que « atterir en douceur » soit l’expression approprié.
Josh et Toby : C.J. !
Toby s’élanca vers la voix apeurée qui les avait appelé et Josh le suivit comme il le pouvait dans l’oscurité.
Toby : C.J., comment vas-tu ?
C.J. : Je me porte à merveille. Malgré le fait que ce foutu fauteuil me bousille la jambe depuis bientôt un quart d’heure...
En effet, sa jambe était complétement coincée sous un des fauteuils de la cabine. Elle ne pouvait pas se relever.
Josh : Il faut qu’on te sorte de là-dessous !
C.J. : Josh, tu es un génie ! Je n’aurais jamais pensé à cette option sans ton aide...
Toby : Bon, on va tirer à trois, tu es prêt Josh ?
Josh alla se placer derrière C.J., l’agrippant par une épaule, tandis que Toby s’occupait de l’autre.
Josh : Prêt !
C.J. : Et moi, tu ne me demandes pas si je suis prête ?
Toby : C.J., tu es prête ?
C.J. : Non !
Josh : De toute façon, tu n’a pas vraiment le choix...
Toby : 1, 2...3 !
Josh et Toby tirèrent de toutes leurs forces et réussirent à sortir C.J. du piège qui la retenait. Mais celle-ci hurlait désormais de douleur.
Josh : Elle doit avoir quelque chose de cassée...
Toby : J’imagine que tu parle de sa jambe, encore une idée de génie Josh ! Il faut qu’on la sorte d’ici, trouve la porte !
Josh : D’accord.
Josh n’eut pas le temps de s’éxécuter. La porte s’ouvrit toute seule et Sam apparut.
Sam : Vous êtes réveillé ! Bien, sortez tous d’ici !
Josh : Sam, tu n’as rien !
Sam : Non, moi, ça va, juste des éraflures. Mais on ne peut pas en dire autant de Jessica !
Josh jeta un oeil dehors. Le ciel était noir, le vent soufflait très fort et il pleuvait à
grosses gouttes. Jessica Doyle était étendue inconsciente sur le sol.
Sam : Ca fait dix minutes que j’essayes de la réanimer, mais rien à faire. Elle
Respire difficilement...
Toby : Viens nous aider à sortir C.J. !
Sam entra à l’intérieur et souleva l’attaché de presse, avec Toby et Josh.
C.J. : Je crois que j’ai la jambe cassé !
Sam : C’est une possibilité, en effet...
Ils sortirent tant bien que mal C.J. de l’avion. Toby et Sam continuèrent de la tenir debout. Josh regarda Jessica de plus près, et confirma les craintes de Sam.
Josh : Il faut qu’on trouve un endroit où s’abriter, un hôpital, quelque chose de ce genre ! En plus, on dirait qu’une espèce de tempête se prépare. Ce n’est vraiment pas le moment, vraiment pas ! On ne sait pas du tout où nous sommes, peut-être dans l’Amérique profonde ou peut-être même au Canada ! Je crois que je vais pêter un plomb si quelqu’un ne trouve pas une solution rapidement !
Joey : Ah, déchidéen Joch, tu n’a pas chanché d’un poil dewoui la ernière foua !
Avec sa petite crise de nerfs et le bruit du vent, Josh n’avait pas remarqué qu’une voiture les avait rejoint, et que Joey Lucas et son interpréte Kenny venait d’en descendre.
Josh : Joey ! Et... Kenny !
Cette fois, c’est Kenny qui interpréta les signes de la jeune femme.
Joey/Kenny : Bienvenue à Down City !

***

Le hall du musée était magnifique, pensait Charlie, en s’avançant à l’intérieur, à la suite du Président. Ils étaient suivis par quelques journalistes, des revues d’arts et d’histoires, et par des personnes soi-disants célèbres. Leur guide, Thomas Gibson, qui était également le conservateur du musée, leur décrivait le thème des expositions. Charlie écoutait d’une oreille distraite. Il était plutôt inquiet de ne pas voir Bruno et les autres autour d’eux. Ils étaient absents au rendez-vous. Et puis Ron Butterfield lui aussi était absent. Charlie savait que ce genre de situation ne laissait rien présager de bon et restait constamment sur ses gardes. À l’entrée, une journaliste travaillant pour un magazine à scandale, lui avait demander pourquoi il avait rompu avec Zoé Bartlet. Le jeune homme l’avait discrétement ignoré pour entrer dans le musée, mais il se posait lui-même la question. Lui et Zoé ne se voyait pas souvent, même si en tant qu’assistant du Président, il était proche du père de la jeune fille. Celle-ci avait rapidement décidé de faire une pause dans leur relation. De plus, l’attentat de Rosslyn n’arrangeait pas la situation. Charlie avait donné son accord et ils ne s’étaient plus vraiment revus en dehors de la Maison Blanche depuis ce jour. Cela faisait bientôt un an. Soudain, il reconnut un visage, près de lui. Une jeune femme en uniforme, qui était aussi attaché, d’une toute autre façon, à Zoé Bartlet. Son ancienne assistante personnelle, Gina Toscano. Celle-ci avait également arrêté de s’occuper de Zoé, au moment où cette dernière avait rompu avec Charlie. Elle fit un signe à l’assistant du Président, qui lui répondit avec un sourire. Il s’approcha d’elle, tandis que Thomas Gibson était en train d’expliquer à Jed Bartlet un chef-d’oeuvre d’art moderne, ce qui semblait une tâche plutôt ardue, connaissant l’amour du Président pour l’art traditionnel.
Charlie : Gina, tu vas bien ? Que fais-tu ici ?
Gina : J’assure la protection du Président.
Charlie : Je croyais que tu avais pris un congé sabbatique après Rosslyn ?
Gina : Je ne travaille pas pour Ron Butterfield.
Charlie : Mais alors...
Gina : Je t’expliquerais. Je dois parler au Président immédiatement.
Charlie : Mais, il est en pleine visite, je ne crois pas qu’il apprécierait qu’on...
Gina : Charlie, c’est très important.
Charlie : Excuses-moi Gina, mais il faudrait que tu me dises ce qui se...
Gina : C’est une question de vie ou de mort.
Charlie : Expliques-moi.
Gina : Tu le sauras bien assez tôt.
Charlie : Le Président est-il en danger ?
Le silence de Gina était révélateur.
Charlie : Je vais le chercher, ne bouge pas...

***
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MessageSujet: Re: Chapitre 7 : Avant la tempête   Chapitre 7 : Avant la tempête EmptyLun 19 Fév à 18:55

Joey/Kenny : C’est là que se tient mon quartier général. C’est une vieille baraque du 18ème siècle que mon père a retapé. J’y ait passé beaucoup de temps dans ma jeunesse avec Jessica. Je crois qu’elle vous a tout raconté sur l’affaire Hoynes. Bon, vous avez eu de la chance que l’avion atterisse si près d’ici. Down City est vraiment une ville toute petite. Nous ne sommes qu’une cinquantaine habitants. Mais elle est surtout connu pour son abri à des kilomètres de profondeur. Avec cette tempête, ce serait l’idéal. Bon, je parle, je parle, mais j’oublie la politesse. Mettez-vous donc à votre aise.
Joey et Kenny venait de conduire nos quatres amis dans une espèce de vieille demeure coloniale, au beau milieu de la forêt. Ils avaient installer Jessica dans le coffre et porter C.J. à l’intérieur. Trempé de la tête au pied, heureux d’être enfin au sec et sain et sauf, Toby observait la maison de Joey avec une certaine admiration. Mais une bonne centaine de questions se bousculaient dans son esprit.
Joey/Kenny : Je vous sers quoi ? Un café, du thé ?
Sam : Un café m’irait très bien, merci. Quelle charmante demeure, on se croirait dans « Autant en emporte le vent »...
Toby : Sam !
Sam : J’ai eu une longue journée...
Toby : Il y a plus urgent qu’un café pour l’instant ! Joey, j’ai quelques questions à vous poser...
C.J. : Nous avons quelques questions à vous poser.
Malgré sa jambe cassée, C.J. n’avait pas perdu de sa vivacité, et installé sur un divan, elle fixait Joey.
Joey/Kenny : Installez-vous, je compte bien y répondre. Mais d’abord, je vais m’occuper de ma soeur.
Josh : Il aurait mieux fallu l’amener à l’hôpital.
Joey/Kenny : Josh, je t’ais déjà dit que ce n’était pas nécessaire !
Josh : Mais enfin Joey, elle respire à peine !
Joey/Kenny : Je sais ce que je fais.
Joey fit un signe à Kenny qui s’empara d’un téléphone, accroché au mur.
Kenny : J’appelle le docteur, j’imagine ?
Joey : Oui.
Josh : Le docteur ? Vous voulez appeler le docteur ? Mais il faut l’emmener aux urgences, oui, vous n’avez surement pas le matériel nécessaire ici
Toby remarqua le regard mauvais que lança Joey à Josh.
Joey/Kenny : Qui t’as dit que ce n’était pas le cas ? Tu as peut-être déjà visité les lieux, Josh ?
Josh : Non.
Joey/Kenny : Alors ne prends pas cet air arrogant.
C.J. : Vous lui en demandez beaucoup...
Josh : C.J. !
Toby : Bien. Faites ce qu’il faut pour votre soeur, nous discuterons après.
Kenny tapa un numéro.
Kenny : Allô, ici Kenny. Bonjour Jeannie, je pourrais avoir le docteur, s’il te plait ? Nous avons une blessée à l’étage. Elle arrivera dans quelques minutes. D’accord, merci Jeannie.
Il raccrocha.
Joey/Kenny : Bien. En attendant, quels sont vos questions.
Toby s’installa sur le canapé, aux côtés de Sam, tandis que Josh restait debout à faire les cents pas. Le directeur de la communication prit la parole le premier.
Toby : Tout d’abord, vous savez où se trouve Mandy ?
Joey/Kenny : Toby, j’ai toute une équipe d’agents qui travaillent ici même à trouver le maximum de renseignements sur Hoynes et son équipe. Mais ce n’est pas une tâche facile et on n’a pour l’instant aucune idée de l’endroit où se trouve le Q.G. de Mandy. Dans tous les cas, elle doit se sentir honteuse en ce moment, à l’idée d’être passé à côté de votre capture à tous.
Toby : Justement, c’est là qu’est le problème.
Joey/Kenny : Quel problème ?
Toby : Donna.
Joey/Kenny : Je ne comprends pas.
Josh commença alors à perdre patience.
Josh : Ils ont capturé Donna à l’aéroport, Joey ! Ton équipe n’a rien pu faire, ils n’avaient pas prévu ça ! Maintenant, Mandy a un otage, et il s’agit de mon assistante ! Et pendant qu’ils sont en train de la séquestrer, nous sommes confortablement assis là, en train de parler dans cette maison bourgeoise !
Joey : Yoshoua...
Josh : On a tout faux, Joey ! Pourquoi nous as-tu fait venir ici en avion, alors que nous devrions être à Los Angeles, pour prévenir le Président qu’il est en danger, pour retrouver Donna ! Jessica serait sain et sauf, et la jambe de C.J. ne serait pas cassée ! Tu as fait une grosse erreur de nous enlever comme ça !
Toby : Josh...
Josh : Je sais Toby, ce n’est pas la peine de s’emporter, mais comprends bien que je tout cela m’énerve profondément !
Josh s’arrêta alors, remarquant que ses amis, à part C.J. bien sûr, venait de se lever. Quelqu’un venait d’entrer dans la pièce. Abbey Bartlet.
Abbey : Le docteur est là.

***

Le Président se demandait pourquoi la sécurité venait l’interrompre au beau milieu de la visite. Devant Thomas Gibson, le conservateur du musée, il avait pretexté que c’était une affaire peu importante, mais il en doutait fortement. Léo ne l’avait pas appelé depuis leur arrivée à l’aéroport et il ne voyait pas beaucoup Bruno et son équipe non plus. Ce calme ne présageait rien de bon. Charlie et Gina l’attendait dans une petite pièce.
Gina : Monsieur le Président, je suis Gina Toscano.
Bartlet : Bonjour Gina, je sais qui vous êtes. Ce n’est rien qui concerne Zoé ?
Gina : Non, monsieur, je ne travaille plus pour Ron Butterfield.
Bartlet : Pour qui travaillez vous ?
Gina : Pour... pour votre femme.
Bartlet : Ce n’est pas possible, vous mentez.
Gina : Monsieur le Président...
Bartlet : Abbey aurait engagé des agents de sécurité sans m’en parler ? Je ne vous crois pas, désolé.
Gina : Je vais aller droit au but, monsieur et s’il vous plait, ne m’interrompez pas...
Bartlet : Qu’est ce que c’est que cette histoire ?
Charlie : Je peux vous laisser si...
Bartlet : Non, Charlie, restez.
Gina : Voilà, il y a un peu plus d’un quart d’heure, Ron Butterfield a été assomé.
Bartlet regarda Gina par dessus ses lunettes.
Bartlet : Assomé ? Mon chef de sécurité a été assassiné et je n’ait pas été mis au courant ?
Gina : Monsieur, on essaye de vous tendre un piège. C’est une histoire très compliqué et je n’entrerais pas dans les détails mais... par où commencez...
Bartlet : Je ne sais pas mais dépéchez-vous, j’ai une visite qui m’attend ! Les journalistes m’attendent dehors.
Gina : Très bien. Voilà, depuis les Primaires, le Vice-Président a tout fait pour vous éliminer, vous et votre équipe.
Bartlet : Dîtes moi que je rêves...
Gina : Je suis sérieuse, monsieur. Il a engagé plusieurs personnes pour monter des plans qui ont eu pour but de vous faire du mal. Comme l’attentat de Rosslyn.
Charlie, jusque là resté dans l’ombre du Président, pris la parole.
Charlie : L’attentat de Rosslyn me visait, Gina.
Gina : C’est ce qu’on a fait croire à tout le monde. Nous ne voulions pas éviter les soupçons. Si quelqu’un savait ce qui se tramait, il nous aurait empêcher de contrecarrer les plans de Hoynes. Ron Butterfield n’en savait rien et moi non plus à l’époque. Mais on m’a engagé très rapidement et j’ai donné ma démission.
Charlie : Tu as laissé tomber Zoé pour...
Gina : Je n’ai pas laisser tomber Zoé. C’’est Abbey Bartlet elle-même qui m’a recruté.
Bartlet : C’est une partie de votre histoire que j’ai du mal à comprendre.
Gina : C’est simple, monsieur. Un soir, peu après Rosslyn, votre femme est venu me rendre visite tandis que j’attendais Zoé. Elle m’a expliqué qu’elle savait que Hoynes complotait dans votre dos et...
Bartlet : John Hoynes.
Gina : Pardon monsieur le Président ?
Bartlet : Depuis tout à l’heure vous l’appelez Hoynes. J’aimerais que vous ayiez un peu plus de respect à l’égard de votre Vice-Président.
Gina : Désolé monsieur le Président, mais je ne suis pas sure que vous voudriez encore le respectez quand vous aurez entendu la suite de mon histoire.
Bartlet : Et bien continuez, mais vite...
Gina : Oui, monsieur. Madame Bartlet m’a donc engagé, et j’ai intégré son équipe secrete, qui luttait dans l’ombre, depuis un an déjà, pour empêcher John Hoynes de réussir ses machinations.
Bartlet : Imaginons que ce que vous dites est vrai, et je commence sérieusement à vous prendre au sérieux, qui ma femme avait-elle engagé dans son équipe secréte ?
Gina : Plusieurs politiques travaillaient pour elle. Joey Lucas, accompagné par son interprétre. La soeur de celle-ci, Jessica Lucas. Elle prêtait leur maison de Down City à madame Bartlet pour établir leur Q.G général.
Charlie : À Down City ! Mais je croyais qu’il n’y avait qu’un abri anti-catastrophe là-bas !
Bartlet : Non Charlie, Gina a raison. J’ai connu Richard Lucas, le père de Joey, avant sa mort, il y a quelques années. Moi et Abbey avons déjà visité sa demeure, je comprends pourquoi elle l’a choisie. Elle est située près de l’abri anti-catastrophe et est, elle aussi, assez profonde.
Gina : Madame Bartlet a pu y installer une base de renseignements et un centre de soins secrets. Des anciens agents secrets, du FBI ou de la CIA y travaillent.
Bartlet : Je vous crois désormais. Mais j’aimerais savoir pourquoi je n’ais jamais été au courant. Et d’abord, qui est au courant, à part toutes ces personnes ?
Gina : Le réseau de Madame Bartlet est assez étendue. Beaucoup de personnes ont répondu à son appel et ont bien voulu vous protéger dans le plus grand secret. D’abord, tout le staff de la Première Dame. Et puis Amy Gardner, Andrea Wyatt...
Bartlet : L’ex-femme de Toby Ziegler ?
Gina : C’est bien elle. Il y a aussi le psychanalyste Stanley Keyworth. Oliver Babish, qui s’occupe de tout le côté législatif de cette histoire. L’avocate Jordan Kendall ainsi que notre relation à l’étranger, Lord John Marbury.
Bartlet : Sir Marbury fait partie des votres ?
Gina : En effet. Toutes ces personnes luttent pour vous. Certains se sont même sacrifiés.
Bartlet : Certains ?
Gina : Cinq agents de sécurité sont morts dans une embuscade l’année dernière, suite à l’attentat de Rosslyn. Ils recherchaient secrétement quelques activistes faschistes, achetés par John Hoynes.
Bartlet : Vous avez raison, désormais ce sera Hoynes, il ne mérite pas plus que ça, si tout ce que vous dîtes est vrai. Qui d’autre est mort à cause de lui ?
Gina : Ca ne va pas vous plaire.
Bartlet : Qui d’autre ?
Gina : Morris Tolliver.
Bartlet : Morris Tolliver est mort dans un avion en partance pour la Jordanie. Aurais-je envoyé des attaques pour rien ?
Gina : Non, pas pour rien. Hoynes avait aussi acheté des terroristes au Moyen-Orient. Vos attaques n’auront pas étés vaines. À part ce jour-là, toute l’équipe de Madame Bartlet, et moi-même, avons toujours contrecarré les plans de Hoynes. Mais aujourd’hui, tout le monde est inquiet.
Bartlet : Que va-t-il se passer ?
Gina : Vous souvenez pourquoi vous avez décidé de mettre votre staff en congé ?
Bartlet : C’est Léo qui me l’a proposé.
Gina : Et c’est Bruno Gianelli qui l’a proposé à Léo.
Danny : J’en étais sur !
Le Président, Gina et Charlie se retournèrent. Danny Concannon venait de sortir de l’ombre.
Bartlet : Depuis quand écoutez-vous aux portes, Danny ?
Danny : Je suis journaliste, monsieur.
Bartlet : Ah oui, bien sûr.
Danny : Je suis désolé, monsieur le Président, mais depuis tout à l’heure, j’ai des doutes sur le comportement de Bruno. Il interceptait des appels de Léo, manigancait je ne sais quoi avec Ron Butterfield et il s’est bizarrement esquivé avec son équipe. Je devais vous prévenir. Je vous ais suivi et je n’ai pu m’empêcher d’écouter votre conversation. Maintenant, je comprends tout.
Bartlet : Je ne peux pas vous blâmer pour avoir voulu m’avertir du danger. Maintenant que vous êtes là, continuons. Qu’est ce que Bruno manigance aujourd’hui ?
Gina : En mettant votre équipe en congé, il en a profité pour les remplacer et pour les évincer. Normalement, ils devaient être enlevé à l’aéroport. Si Jessica Lucas et ses hommes n’avaient pas étés là à la sortie de l’avion, Josh Lyman et les autres seraient déjà mort au moment où je vous parle.
Bartlet : Oh mon Dieu, comment vont-ils ?
Gina : Aux premières nouvelles, ils sont en lieu sûr. Mais ce n’est pas fini. Bruno a également éliminé Ron Butterfield pour pouvoir placer une bombe ici-même.
Danny : J’aurais dù le deviner !
Bartlet : Vous voulez dire qu’il y a une bombe prête à exploser dans ce musée.
Gina : Dans la salle des fossiles. Dès que vous entrerez, tout sera détruit sur plusieurs mètres. Ne vous inquiétez pas, mon collègue Simon Donovan est un expert en explosif et il est en ce moment même en train de la désamorcer. De mon côté, je devais gagner du temps en vous retenant dans cette pièce. Maintenant, trouvez une excuse, mais faîtes boucler le périmètre pour que tout le monde évacue le musée.
Le Président mit un temps à reprendre la parole, tellement il était choqués par toutes ces révélations. Mais il devait agir vite...
Bartlet : Bien, je vais faire ce que j’ai à faire. Merci pour tout Gina. Et une fois cette histoire terminé, j’aurais deux mots à dire à Hoynes ! Et à ma femme surtout !
Le Président eut à peine fini sa phrase, qu’une déflagration retentit dans tout le musée.

La bombe venait d’exploser...

À suivre...

(le mot de la fin : bon, je vous l’accorde, ce chapitre était énornément explicatif mais il fallait bien ça pour balancer toutes ces révélations et passez à la suite...)

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